mardi 30 août 2011

MONSTROS GIRLS

VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL



Ce film, au titre fort prometteur, est le fruit du travail de deux réalisateurs Yoshiro Nishimura et Naoyuki Tomomatsu.

Naoyuki Tomomatsu a réalisé entre autres : Eat teh Schoolgirl, Stacy : Attack of the Schoolgirl Zombies, Zombie Self-Defense Force, Maid-Droid (que des titres qui donnent envie).

Yoshihiro Nishimura est plutôt spécialisé dans les effets spéciaux gore (Meatball Machine, Suicide Club) et a réalisé Tokyo Gore Police. Il fait maintenant partie de l’équipe de la maison de production Sushi Typhoon.

Le film commence par une banale amourette: deux lycéennes sont amoureuses d’un même beau lycéen ténébreux (je ne vous donne pas leurs noms, de toute façon vous ne les retiendrez pas).

La première, appelons la V, offre à la Saint-Valentin un chocolat au jeune homme, appelons le X. Et là je crie « Non X, ne mange pas ce chocolat !! ». Mais bon, je ne suis pas à sa place (dommage parce que moi j’aurai mangé autre chose..). Donc X mange le chocolat qui a été préalablement fourré avec amour par V. Et qu’ a mis V dans son chocolat ? Ben de l’amour on vous dit… mais aussi de son propre sang. Et comme c’est une vampire…

La seconde, appelons la F, fille du proviseur adjoint, se tue en voulant se débarrasser de sa rivale V. Heureusement pour elle, son cher papa est aussi un émule du Docteur Frankenstein.

CQFD : les protagonistes étant en place, le combat va pouvoir commencer entre V(ampire Girl) et F(rankenstein Girl). Voilà c’est fait, au suivant. Quoi ?! Vous en voulez encore ? Vous voulez savoir si c’est bien ? Bon ok, je m’y colle.

Nous pouvons découper le film en 3 parties :

La première est un soap complètement insipide avec des scènes improbables et surtout inutiles. Le script pouvant tenir sur un timbre poste, il fallait bien remplir pour atteindre le format long métrage. On peut y voir un gang de filles qui ont décidé de ressembler à des blacks, avec tous les clichés inhérents: coupe afro, pagne, sagaie (mais pas de sari ;-)), etc… Par moment on se croirait dans Un Collège Fou, Fou, Fou. Toutefois, une trouvaille intéressante avec un autre gang de filles adeptes de la scarification au cutter (avec un concours inter-écoles à la clé).

La seconde partie nous fait vivre la transformation de X en vampire et de F en Frankenstein Girl. Celle de X est de loin la meilleure car inédite. En effet, la transformation d’un humain en vampire n’étant pas très visuelle, les réalisateurs ont opté pour un point de vue différent, celui d’intérieur. Nous sommes donc à la place de X et voyons à travers ses yeux le monde qui l’entoure. Les êtres humains se transforment en garde-manger et ne sont qu’arborescences de vaisseaux sanguins. Les CGI ne sont pas top mais l’idée si surprenante que cela passe.

Enfin, la dernière partie est la plus intéressante. Il s’agit bien évidemment du combat entre V et F. Du gore bien sûr et quelques idées folles comme seuls les japonais peuvent en avoir: F se coupe le bras pour le visser sur sa tête. Ainsi chapeautée, F pourra rejoindre plus facilement V grâce à ce rotor improvisé, sic… Par contre la réalisation n’est pas au niveau et les combats sont difficilement lisibles. A mon avis, la non-chorégraphie des combats est probablement due à l’insuffisance technique des deux actrices.

VGvFG reste tout de même un bon divertissement avec son lot de scènes gore mais son humour absurde du début peut en décourager certains.

4 commentaires:

  1. Ah tiens, c'est toi qui a mis l'avertissement sur l'accès au blog, ou c'est Google automatiquement ?

    Bon, en tout cas, ça donne envie ce film :)

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  2. C'est moi qui est mis l'avertissement. Pour le film, je te le ramènerai

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  3. Voilà, vu. Et c'est pas mal. Pas le film du siècle, mais de bonnes idées, du surjouage à la japonaise (on aime ou on aime pas, moi j'aime bien) et une bande son qui est intéressante.

    J'ai bien aimé la partie "soap" moi, car on y retrouve tout un tas de code et références japonaises. Les "blacks" sont du club des Ganguro, et ça, c'est une bonne blague.

    Sur l'affiche derrière laquelle se cache le prof et son appareil photo, il y a marqué "non ! c'est certainement un 'stalker'", bref, exactement ce qu'il est.

    Très bonne idée le passage "garde manger" comme tu l'appelles. Les CG sont pourris, effectivement, mais je dirais que ce qui le sauve c'est le montage "clip" assumé. Ça colle bien avec le trip.

    Après, il y a des scènes molles, des transitions qui ne collent pas... bah... c'est le genre.

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